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samedi, 30 mai 2009

CREAvignon, un réseau ami tout près

Une réseau d'initiatives en ligne !

CREAvignon

Voici une adresse qui rassemble les initiatives régionales créant du lien local, mobilisant, soutenant

et très très dynamique !

http://creavignon.ning.com/http://creavignon.ning.com/

 

 

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mercredi, 20 mai 2009

Jardins Partagés

JARDINS PARTAGES

ET AUTRES BONNES IDEES !

 

De plus en plus de personnes âgées, mais aussi de personnes seules ou non disponibles, regrettent de ne pouvoir cultiver leur jardin ou leur espace vert et cherchent une solution pour que leur terrain soit cultivé. C'est aussi un questionnement sur la façon de consommer des produits frais, bio, alors qu'on n'a pas la possibilité de les produire, faute de temps ou d'énergie. Des solutions existent, qui se valent et nous vous soumettons celle dont nous avons entendu parler. Libre à vous de compléter ce tableau…

Vous pouvez vous inspirer de ces idées et nous en faire part.

Nous sommes gourmands d'exemples à reproduire avec leur modèle précis et de témoignages.

Merci aux bonnes âmes qui procèdent et qui témoignent !

Qu'est ce que le jardin partagé ?

Les jardins partagés sont des jardins "créés, conçus et cultivés collectivement" par les habitants d’un quartier ou d’un village. Ils portent des valeurs de partage, de créativité, de solidarité entre les communautés, de liens retrouvés avec le monde vivant, de respect de notre environnement. Ils sont des outils d’éducation à l’environnement et à la citoyenneté. (Selon fichier http://www.jtserhonealpes.fr)

Pour les jardins partagés, voici la présentation de l'OPDL à Vals les Bains (82 Rue Jean Jaurès O76OO Vals les Bains O4 75 37 58 97)

Leur site Internet: http://opdlm.jimdo.com/

 

 

Le jardin partagé : une idée à creuser, à cultiver et qui doit germer …

Le but ?

Le jardin est un lieu privilégié : avec une graine ou un plan, de l’eau, du soleil, des soins, la terre va fournir des fleurs, des fruits, des légumes.

Le jardinier voit en quelques mois ses efforts récompensés. Le stress disparaît. Le moment devient propice à une rencontre humaine et potagère ou les différences sociales s’effacent.

La démarche ?

Elle est simple : mettre en relation deux personnes

· L’une possède un jardin mais ne peut plus le cultiver pour diverses raisons, dont la fatigue, la maladie, le manque de temps…

· L’autre qui rêve de jardiner mais ne possède pas de terrain

· Les deux aiment la rencontre, le partage, la curiosité.

· Ensemble, ils définissent les conditions de leur coopération : agenda, horaires possibles, local d’outillage, utilisation de l’eau,…

Ensemble, elles en retireront des fleurs, des légumes, des fruits et échangeront des connaissances.

Les conditions ?

Le ou la propriétaire du jardin s’engage à fournir la terre, l’eau, les graines, les produits nécessaires, les outils.

Le (ou la) compagnon (compagne) de jardin apportera ses bras, son énergie, son savoir faire…

Une simple charte de bon compagnonnage à signer.

Les deux se partagent les produits du jardin à la récolte.

Et au final :

· L’un gardera son jardin en production et entretenu

· L’autre réalisera son rêve en pratiquant son activité favorite.

· Les deux auront créé une nouvelle relation "amicoopérative".

· On peut aussi parler de "potager"

Le 31 mai 2009 à Joannas (en Ardèche) ils organisent une fête !

Original !

Un vide jardin accompagne le vide grenier !

Et il y aura une conférence sur les jardins partagés animée par un spécialiste, Bernard Bruyat !

Renseignements

amis.duchateau@yahoo.fr

 

Conférences Débat

 

Luc Bellemere, Ingénieur agronome proposera une animation sur les insectes présents dans les rivières et leurs utilités pour la flore.

Bernard Bruyat, de l’observatoire des pratiques du développement local animera un débat autour des jardins partagés et de la souveraineté alimentaire.

 

Les autres supers adresses !

- http://www.jtserhonealpes.fr

- http://pro.nordnet.fr/jardinons/manifestations.htm

- http://pro.nordnet.fr/jardinons/cadrebiblio.

- http://www.dexia.com/f/news/tv.php?part=13

- LE JARDIN DANS TOUS SES ETATS

* Site national : www.jardinons.com

* Site régional : www.jtserhonealpes.fr

Aide financière/Subvention :

- www.fdf.org

La Fondation JM Bruneau, sous l'égide de la Fondation de France, peut apporter une aide financière, sous forme de subventions, à des jardins solidaires et partagés sur tout le territoire français (DOM compris). La Fondation JM Bruneau privilégie les projets à vocation multiple (sociale, écologique, pédagogique...) et l'investissement (achat de matériel durable, équipement ou aménagements, plantations...).

Dossier à envoyer :

La demande d'aide, comportant une présentation de l'association, un descriptif du projet, un budget de l'année en cours, un budget prévisionnel, le montant de la demande et son affectation précise, pourra être adressée à Yves Helbert, Fondation de France, qui fera suivre à la Fondation JM Bruneau.

Contact :

Yves HELBERT Responsable du programme Environnement (01 44 21 31 89)

FONDATION DE FRANCE, 40 avenue Hoche, 75008 Paris

En visitant ces adresses, vous trouverez un tas d'autres liens formidables, envoyez nous en commentaires ceux qui vous intéressent!

Autre manifestation/rencontre

Les 5, 6 et 7 avril prochains,

Au cœur de l'Ardèche, dans le hameau coopératif du Vieil Audon, nous irons ensemble à la rencontre d'un développement durable en action à travers les jardins partagés. Ce site, porté depuis 30 ans par des opérateurs associatifs, constamment soutenus par des élus, a été retenu pour la recherche de cohérence entre ses objectifs et ses actions.

(Programme et tarif contacter le Vieil Audon au 04 75 37 73 80)

Contact :

Le Passe-jardins

131, rue Challemel - Lacour

69008 Lyon

pjardins@club-internet.fr

Animateur régional: passe jardin (pour les jardins partagés)

Laurent Dekeyser –

Hameau du Vieil Audon 07120 Balazuc

Tél : 04 75 37 73 80 - Fax : 04 75 37 77 90

Courriel : vielaudon@free.fr

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lundi, 04 mai 2009

Histoire du Système d'échange local

Historique des SEL
publié le mercredi 11 février 2004 sur le  site internet de selidaire www.selidaire.org

Dans les années 80, Michael LINTON, écossais vivant dans une région touchée par la crise (l’île de Vancouver à l’extrême ouest du Canada), frappé de voir autant de gens doués de savoir-faire, réduits à l’inactivité du fait d’un manque d’argent, se mit en tête de rationaliser un autre moyen d’échange utilisé localement : le troc. Il inventa le L.E.T.S. : LOCAL EXCHANGE TRADING SYSTEM.
Au Canada, en Australie, puis en Grande Bretagne, aux Pays Bas .. l’idée s’est propagée ; ces réseaux regroupent en Grande Bretagne plus de 20 000 personnes au sein de quelques 300 groupes ; les premiers L.E.T.S. ont pris naissance dans des quartiers pauvres de villes parsemées de friches industrielles mais les L.E.T.S. aujourd’hui gagnent les campagnes. En ces temps de chômage structurels, d’exclusion, de mise à la retraite anticipée, de contrats au rabais et de travail à mi-temps, on comprend que les L.E.T.S. connaissent une expansion rapide (voir la rubrique "liens" - Sel de France et Sel du Monde").
Le premier SYSTEME D’ECHANGE LOCAL Français a vu le jour en Ariège en Octobre 1994, et comptait, en 1996, 380 adhérents. D’autres SEL sont nés depuis dans presque tous les départements de France, on en compte aujourd’hui près de 350 (voir la rubrique "liste des SEL").

I.2 - Les origines du SEL

Les monnaies locales, régionales ou urbaines, étaient presque universelles avant le dix-neuvième siècle et la centralisation générale du système bancaire. Il était normal de les utiliser pour le commerce local, parallèlement à diverses monnaies à valeur nationale. Ce système financier permettait aux villes et régions de maintenir leur cohésion et leur sécurité économiques tout en prenant part aux échanges internationaux.
En Europe, de nombreuses expériences ont été réalisées au sortir des deux guerres mondiales. Aujourd’hui, il existe un peu partout de nombreuses catégories d’échanges : les réseaux d’échange de savoir ; le troc traditionnel, les « barter system », les coups de mains entre amis, voisins ou parents, etc.
De ces nombreuses origines, souvent anciennes, est né le SEL ou plutôt le LETS (SEL en anglais) puisqu’il a commencé dans les pays anglo-saxons.
Aux Etats-Unis, les années 60 et 70 ont vu de nombreuses expérimentations sociales, comme des systèmes d’échanges de savoirs et des réseaux de baby-sitting.
Dans les années 70, la région de Vancouver, au Canada, avec la fermeture de l’industrie minière qui avait provoqué une augmentation du chômage, connaissait un fort mouvement communautaire..
En 1976, dans la ville, puis sur l’île de Vancouver, David Weston lance un système d’échange appelé Community Exchange (échange communautaire), fondé sur le temps. Inspiré par cette idée, Michael Linton démarre, toujours sur l’île de Vancouver, un système d’échange fondé cette fois sur le Green Dollar (dollar vert), qui a une valeur équivalente au dollar canadien. Il appelle ce système Local Exchange Trading System ou LETS (Système d’échange et de commerce local). Il réalise un logiciel informatique de gestion des échanges et crée une entreprise, Landsman Ltd., pour mettre en place un système expérimental. Dans le même temps, d’autres systèmes se développent, comme celui de David Weston devenu le Green Dollar Exchange
(Echanges en dollars verts)
Le LETS de Michael Linton se développe très vite, mais deux ans plus tard, il s’effondre : direction unique, participation insuffisante des adhérents, abus de certaines personnes qui s’endettent trop lourdement, système pas assez transparent, irréalisme de Linton qui a vu trop grand …Bref sur les 25 LETS lancés au Canada, la moitié fonctionne à peine en 1992.
En Australie, Jill Jordan diffuse le concept du LETS et son nom. Et ça marche ! 45 LETS en 1991, 200 en 1994, dont Blue Mountain, le plus gros LETS au monde avec 1800 adhérents.
Ces LETS, gérés collectivement, reprennent de nombreuses caractéristiques des Green Dollar Exchange, comme les bons d’échange. Certains posent des limites au débit. En fait chaque groupe redéfinit le système à sa convenance, introduisant une grande variété de fonctionnements. A partir de 1984, David Weston introduit ses idées en Grande Bretagne et le premier LETS britannique démarre à Norwich en 85.
L’aggravation de la récession économique, la publication d’un livre sur les LETS, et l’intérêt des médias favorisent le développement du mouvement.
En 1991, Liz Shephard lance Letslink UK, réseau de LETS et agence de développement.
Il y a aujourd’hui au moins 600 LETS en Grande Bretagne.
En France, Richard Knights du LETS de Totnes, de Grande-Bretagne, donne une conférence

DU SEL DANS LE MONDE

SEL Mode d’emploi

Des LETS et des SEL se sont développés dans de nombreux pays : en Europe (Hollande, Allemagne, Italie, Belgique, Espagne..), en Amérique du nord et du sud, au Japon, en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire)

I.3 Qu’est-ce qu’un SEL?

Le SEL est un groupe de personnes qui mettent des services, des savoirs et des biens à la disposition les unes des autres, au moyen d’une unité d’échange choisie par les membres.
J’offre à mon voisin la mobylette qui ne me sert plus, il garde les enfants d’un autre qui donne quelques cours d’informatique à mon fils...
En ville, par ces temps de chômage structurel, de nombreuses personnes manquent d’argent pour acheter ce dont elles ont besoin. A la campagne, néo-ruraux et retraités sont à la recherche de savoir-faire et de convivialité. Ils aiment échanger avec les anciens et ceux qui veulent conserver ou faire revivre des traditions. Toutes ces personnes disposent de temps, de compétences et de produits qu’elles ne peuvent pas mettre sur le marché. Entre elles, elles échangent grâce à une unité de mesure qu’on peut considérer comme une monnaie virtuelle et locale ou comme des reconnaissances réciproques de dettes, compensables entre adhérents du SEL.
Ce système local, dont il existe de nombreux exemples en France et à l'étranger, est ouvert à tous, riches ou pauvres en euros. Il favorise la prise de conscience des problèmes locaux et mondiaux, la revitalisation de l’économie locale sans apport de capitaux, une économie de transport et de gaspillage de produits, le resserrement des liens de proximité, la lutte contre la précarité et l’exclusion...


Quelques questions

Mais c’est du troc
Pas du tout. Dans le troc, deux personnes échangent au même moment deux choses qui ont à peu près la même valeur. Dans le SEL, l’unité d’échange permet de transférer, à différentes personnes et différents moments, des services, des savoirs ou des biens qui ont des valeurs différentes.

Qui fixe la valeur ?
Souvent le SEL recommande une valeur de 1 grain par minute de travail. Dans certains SEL les services sont directement comptés en minutes et heures. Mais, en fin de compte, le montant d’une transaction est toujours fixé de gré à gré entre deux adhérents.

Ce n’est pas grave d’avoir un compte SEL en négatif ?
Pas du tout. Dans la plupart des SEL, chacun commence avec un compte à zéro. Si j’ai versé 800 grains de Sel pour la guitare de Denis, son compte devient positif mais le mien, négatif,remontera au fur et à mesure que j’écoulerai mes confitures de banane à 10 grains le pot. Ainsi, dans un SEL, il y a nécessairement des adhérents qui ont un compte négatif, et d’autres un compte positif. La somme de tous les montants de tous les comptes est égale zéro

On peut rester dans le négatif indéfiniment ?
La plupart des SEL ont mis des limites : par exemple entre - 2000 et + 2000 grains. Si un adhérent atteint cette limite, on lui rappelle les règles

Qu’est-ce qui m’empêche de partir avec un compte négatif ?
Un débit constitue un engagement à rendre au groupe des biens, des services, ou des savoirs. Or, dans le SEL, entre les personnes qui se rencontrent et font connaissance naît la confiance en même temps que l’engagement moral. En pratique, ça suffit pour que ce genre de comportement irresponsable soit très rare.

Quelle garantie a-t-on sur la qualité des biens ou des services proposés?
Aucune. C’est aux adhérents de discuter, pour savoir si l’un a le niveau de qualification que souhaite l’autre ou ce qui se passe si l’objet
tombe en panne le lendemain, afin de se mettre d’accord avant l’échange. Pas de solution toute faite, ça passe par la discussion et la confiance.
En cas de problème, le C.A. (Conseil d’Administration ou Conseil d’Animation) du SEL peut proposer un médiateur.

Les grains de SEL et les euros, c’est pareil ?
Non, car, pour dépenser des euros, il faut d’abord en posséder. Alors qu’avec un compte à zéro je peux échanger tout de suite.
Non, parce que les grains ne sont pas convertibles en euros, ni les euros en grains.
Non, car il s’agit d’une monnaie locale sans utilisation en dehors de l’association.
Non, car cette monnaie locale n’est pas capitalisable, ne produit pas d’intérêts et n’est donc pas spéculative

Mais c’est du travail au noir ?
Non, il s’agit d’une entraide entre adhérents, pour des coups de main « ponctuels, non répétitifs et de courte durée ». En revanche un professionnel doit déclarer en euros son revenu en grains, et payer la TVA. Par exemple, si je suis garagiste, je peux aider quelqu’un à repeindre sa cuisine sans rien déclarer, mais si je répare sa voiture, je dois le déclarer.
La pratique montre qu’énormément d’échanges qui n’auraient pas pu voir le jour dans le cadre classique du marché se font au sein des SEL.
D’ailleurs, même si Marie demande à Bernard de l’aider à retapisser son appartement parce que ses fins de mois sont difficiles, c’est un autre artisan
ou commerçant qui bénéficiera de l’argent économisé par Marie. Plus il y a de convivialité et de rencontres, plus il y a d’échanges, plus se créent des liens de proximité, entraînant de nouveaux échanges.
De plus, les adhérents d’un SEL continuent, dans leur vie quotidienne, à gagner et dépenser de l’argent, à payer des impôts directs et indirects : le SEL n’est qu’un à-côté de l’économie actuelle.
Mais moi je n’ai rien à proposer !
C’est ce que dit tout le monde! Ce que vous pouvez proposer ne vous paraît pas intéressant, s’il n’est pas compté comme travail salarié en euros. Pourtant chacun possède une richesse à donner aux autres : faire de la pâtisserie, du bricolage, proposer les noix de son jardin, raconter des histoires aux enfants, écouter celui qui a un gros coup de cafard. Tout le monde, enfants, retraités, chômeurs, a quelque chose à proposer. Il suffit d’être à l’écoute de ses différences.
C’est fou ce qu’on peut découvrir alors comme nouveaux échanges quand on est à l’écoute de ses différences.

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