Rencontre du 17 mars 2009 (samedi, 25 avril 2009)
COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE PRELE PROVENCE
du 17 mars 2009
Nous nous sommes rencontrés ce mardi 17 mars pour présenter les objectifs de PRELE. Toutes les inscrites n'étaient pas présentes. Parce que la mobilisation d'un groupe nécessite du temps et de la persévérance, d'autres rencontres seront envisagées pour faire connaître PRELE et inviter toutes les bonnes volontés à nous rejoindre. Dans l'immédiat, les échanges et projets partagés ici, ont donné lieu à un premier atelier prévu qui aura lieu le mardi 21 avril 2009 à La Laupie chez Aurélia. Toutes les informations au sujet de cette rencontre sont accessibles en téléphonant à Michèle au 04 75 90 42 ou en les sollicitant par courriel à contact-prele@laposte.net
Nous vous suggéront toujours de visiter le blog internet: http:// prele.hautetfort.com pour situer l' état d'esprit et les objectifs de PRELE.
Vous y trouverez aussi les comptes-rendus des dernières rencontres PRELE 26/07 ainsi que les projets déjà présentés.
C'est une autre réunion PRELE, avec d'autres présentes. Des présentes, oui ! A ce jour, nous manquons, non pas cruellement, mais à regret, de participations masculines. Si ce manque nous vient de notre attachement à la présence masculine et aussi parce qu'ils sont indispensables, il faut bien se dire que lorsque le moment sera venu de passer directement à l'action, alors, ils seront présents. Comme toujours! Il nous faut peut-être nous accorder a ce rôle féminin d'inspirer les actes dans une direction qui soit constructive pour l'évolution de tous. Soit !
La première grande réflexion soulevée, concernant PRELE, a été de répondre à la question de Marie Hélène formulée a peu près ainsi: " Lorsque j'essaie d'expliquer le sens de PRELE pour inviter des personnes à nous rejoindre, elles me demandent à quoi ça sert ?".
I - Oui, à quoi PRELE peut bien servir ? Que peut-on bien y faire ?
En premier lieu, il aurait peut-être été plus simple de répondre: "Et bien, euh, nous n'en savons rien!". Parce qu'avant de savoir ce qu'on va y faire d'utile, nous devons en discuter et décider ensemble. Il s'agit d'agir concrètement pour développer ou participer à réaliser davantage d'économie éthique dans notre région. A nous de décider comment on s'y prend."
Evidemment, un telle réponse n'est pas très fédératrice. Pourtant définir un programme qui va s'élaborer en fonction de besoins que nous ne connaissons pas à l'avance n'est pas très simple. Seuls, une connaissance de la réflexion qui à donné lieu à ce concept et un exemple bien concret, le premettront.
- En ce qui concerne la réflexion, tout est déjà abordé sur le blog de PRELE. Abordé, mais pas approfondi. Ce n'est pas notre objectif. D'autres personnes ont déjà fait cela très bien avant nous et sur le blog on peut trouver les liens qui s'y rapportent. Nous n'allons pas recommencer, partant du principe que les personnes qui rejoignent PRELE ont déjà une expérience et une idée des principes économiques que nous soutenons.
- En ce qui concerne l'expérience, Aurélia nous fournit un support avec son projet. Tout de suite elle nous a donné l'opportunité d'expérimenter l'objet, tout au moins, l'un des objets de PRELE.
Aurélia vient avec un projet d'économie éthique à développer dans sa région, la Drôme des Collines. Pleine d'énergie, riche de son expérience et de son amour de la terre, riche de la diversité de ses savoirs-faire, ce sont ses doutes et ses questions qui ont donné tout le sens de la présence des autres et de la PRELE locale. En un instant, le simple fait de présenter les grandes lignes de son projet, a permi de révéler les richesses et le potentiel d'un groupe solidaire de son action.
II - Le projet d'Aurélia
Excellente cuisinière, amoureuse de la terre, Aurélia envisage un projet global d'Accueil Paysan multiservices qui lui permettrait de vivre sur sa terre et d'y travailler en accord avec ses valeurs éthiques.
Les activités qu'elle envisage sont les suivantes
-Construire une maison écologique en auto-construction
-produire des plantes médicinales et aromatiques biologiques, des baies et de fruits rouges. Son compagnon est en mesure d'effectuer des labours par traction animale.
-Les commercialiser par des réseaux alternatifs éthiques (sans intermédiaires, type Amap)
-Les utiliser pour la cuisine associée à l'accueil paysan.
-Avoir un élevage de volailles: une basse cour (gage d'autonomie)
-Peut-être intégrer dans cet accueil, d'autres savoirs faire (ex.: la connaissance de la langue des signes)
Les étapes de la mise en place de son projet:
-effectuer un stage de huit mois dans une école spécialisée de Nyons, pour se former à la culture des plantes aromatiques et médicinales. Cette formation donnant accès au BPA Rural est une condition qui donne l'accès d'une part à l'installation, d'autre part elle permet d'accéder aux aides pour l'installation.
-Trouver dans la région une terre qui puisse accueillir son projet
-Trouver un financement
Aurélia se soucie du fait qu'il faille disposer d'une terre d'expérience pour être accepté à la formation. Elle remplit toutes les conditions sauf celle-ci.
Un autre aspect est soulevé c'est la prise en charge de sa petite fille de 6 ans pendant le temps de sa formation (8 mois). Ce qui va représenter pour elle un énorme sacrifice.
Marie Hélène intervient pour témoigner de la réussite de deux expériences de ce type dont elle a connaissance et propose de communiquer les liens pour s'en inspirer. Pour l'une d'entre elle il s'agit de "Bio'Mada" une expérience économie locale éthique à Madagascar.
Elle est convaincue que la première chose à faire est d'accomplir cette formation et que la terre viendra ensuite.
Michèle et Fabienne interviennent pour dire qu'il existe des solutions pour accéder à la terre, surtout si le projet inclut l'optique de développement durable ou de culture biologique. Le département de la Drôme est particulièrement investi et en avance dans ce domaine.
On parle de la "Financière Terre de Liens" (qui rachète les terres pour les rendre disponiblies aux projets paysans Bio ou d'économie durable - voire l'éco-tourisme), de la "Nef", de la "Banque de Crédit Coopératif", des micro-crédits etc. (On retrouve les coordonnées internet à la fin).
Fabienne dit quà Die, il y a un organisme qui aide les initiateurs pour leur montage de leur projet, c'est un service qui se trouve à la Chambre d'Agriculture et qui se nomme "Agribio Drôme".
Ici, elle soulève la question du soutien solidaire des familles, quand les enfants sont encore jeunes et qu'il n'y a pas de grand parents.
Marie Hélène comprend pleinement la position d'Aurélia vis-à-vis de son rôle de mère en charge d'un enfant différent. Elles échangent sur leur combat de mère pour intégrer leur enfant dans l'école de la république. Pour Aurélia, la solution serait de mettre son enfant à l'école des Amanins (école du Colibri) à Grânes. Une réflexion s'est faite naturellement sur ce projet et pourrait suggérer d'autres développements.
En conclusion, le projet d'Aurélia à soulevé une mouvement de solidarité unanime, le désir de faire un atelier particulier autour de ce projet. Une date à été choisie pour la prochaine rencontre le mardi 21 avril à 17h30 chez elle à La Laupie. Si vous voulez participer nous avons besoin de savoir combien nous serons. Merci de nous prévenir en appelant Michèle au 04 75 90 42 54 qui vous indiquera le chemin ou écrivez nous à l'adresse email contact-prele@laposte.net.
C'est de cette façon que les participantes accomplissent l'objectif d'une PRELE locale.
III - Cet exemple peut-il suffir pour comprendre les objectifs d'une PRELE locale ?
Marie Hélène faisant référence à une action à laquelle elle participe, une action d'alphabétisation dans un quartier sensible, mais aussi d'apprentissage du français pour les femmes étrangères qui n'ont aucune chance d'être intégrées autrement, s'interroge sur la capacité de PRELE dans ce domaine.
Pour répondre à l'objectif de PRELE qui repose sur l'aspect responsable, l'aide pourrait s'effectuer dans la mesure où une femme, ou un groupe de femmes décideraient de se prendre en charge, d'avoir une idée à réaliser qui soit éthique (sur le plan économique - voir les repères suggérés par les Amap sur le blog), prenons un exemple : s'associer pour faire des patisseries (en bio pour l'aspect éthique commercial), qui pourraient être vendues localement et régulièrement (sous forme d'une Amap par exemple) pour financer des cours d'alphabétisation ou la garde des enfants. La PRELE locale pourrait participer solidairement en aidant à créer des produits originaux qui soient Bio, en participant à créer un réseau Amapien. Avec PRELE, l'initiateur est responsable de son projet. Même s'il bénéficie du soutien solidaire et gratuit de PRELE, néanmoins, il s'engage à respecter certains critères qui sont à définir selon les projets, et à une transparence vis-à-vis de ces engagements. C'est la garantie de l'éthique, (Bio, local, légal…) qui permettra de fournir une clientèle à chaque projet.
Marie Hélène faisant remarquer qu'elle réside un peu loin de Montélimar pose la question de sa présence dans une expérience où elle n'est pas une résidente locale.
Pour l'instant, cela n'a pas d'importance, PRELE ne fait que démarrer. Ce qui est vécu ici, entre nous pourra ensuite être transposable dans n'importe quelle commune ou ville de la région. C'est beau d'imaginer que ceux et celles qui sont là pour l'instant, à leur tour bientôt pourront transporter ce principe dans leur propre commune. Un participant peut devenir acteur de PRELE en créant une cellule dans sa commune. Il devient initiateur de PRELE local, et les autres PRELEs peuvent le soutenir par leur témoignage. Mais nous n'en sommes pas là. Il faut bien commencer quelque part. L'essentiel c'est d'expérimenter ensemble.
Il est difficile de parler de Prêle avec des suppositions. L'idée n'est pas de susciter (mais pourquoi pas, nous l'espérons), mais de travailler à l'existant, ici et maintenant. PRELE n'est pas initiateur de projet. Les projets ne sont pas sélectionnés par catégories. Chaque participant est susceptible d'être porteur de son propre projet. Et il en a la responsabilité. D'autres n'ont pas de projet personnel mais participent solidairement aux projets présentés. Il faut s'adapter à chaque fois, partager les ressources, être créatif.
Pour formuler en un mot la PRELE locale, Marie Hélène demande si on pourrait la définir comme une sorte de parainage.
On pourrait dire que PRELE apporte cela, oui, certainement.
Néanmoins ce serait limitatif de la définir ainsi par rapport à toutes les possibilités de déployement que l'avenir et les différentes demandes peuvent apporter. La PRELE locale est un outil citoyen pour trouver les encouragements, du soutien, des solutions, de la solidarité. Mais pas seulement. Pour Michèle, PRELE est plutôt un vivier de ressources, d'énergie disponible, de force partagée pour accéder à une vision de l'avenir que nous partageons et que la société ne nous propose pas. C'est une prise en charge citoyenne responsable ici et maintenant.
Accueillir, et participer, permettre la réalisation des projets d'économie éthique, durable et locale, mais aussi permettre la duplication de certaines initiatives qui fonctionnent bien et qui existent déjà ou bien de s'en inspirer. Soutenir les échanges et faire le lien entre les différents réseaux qui oeuvrent dans ce sens. Toute cette action a pour objectif de participer à mettre en place de nouvelles ou d'anciennes pratiques économiques éthiques, durables, locales, au service du citoyen, de l'être humain respectueux de la nature qui l'entoure et qui le nourrit, respectueux de la vie et des lois naturelles qui la régissent. Ce qui inclut bien entendu la façon de se nourrir, la façon dont on fabrique son habitat, dont on se procure son énergie…, toutes les formes d' échanges inter-humains (l'économie), la façon de se soigner le corps, de se soigner l'âme, de communiquer par la parole, par le corps, par les moyens technologiques…
Le principe privilégié est que l'initiative vienne d'un besoin réel du citoyen, que ce besoin soit en adéquation avec son environnement humain et naturel. Que la responsabilité de la réalisation revienne à l'initiateur, parce qu'il sera le garant de l'éthique. Ici, on aborde l'économie par en bas, de façon plus saine, avec les besoins concrets, la réalité locale, inversement à l'économie globale dont nous créatrice de besoins artificiels, une économie dont l'objectif n'est pas l'humain, mais le profit. Pas la peine d'en dire plus, qui dirait le contraire ?
PRELE existe parce que toute cette réflexion a déjà eu lieu. Vous savez que la PRELE est une plante qui a survécu à toutes les modifications climatiques, c'est elle qui survivra lorsque les anciens fonctionnement auront tout pollué. Ce n'est pas une mauvaise herbe, non! Cette plante nettoie, purifie, dépollue… C'est pour cela que le nom nous a plu.
La PRELE locale est le lit d'un mise en œuvre concrète qui renouvelle.
A ce titre et juste retour à la réalité, très inspirée, Fabienne nous offre un sac de sel de l'Himalaya…
IV - Le SEL, un projet immédiat
Formidable opportunité que ce geste qui vient comme un rappel à Michèle qui avait prévu d'aborder la question des systèmes d'échanges solidaires (les SEL). Parmi les participantes à PRELE, plusieurs pratiquent déjà l'échange spontané, mais ne sont pas très à l'aise avec cela. Des questionnements ont eu lieu entre elles et Michèle à fouillé la question sur Internet.
Marie Hélène doit partir avant la conclusion de cette discussion.
Il semble qu'il n'y ait pas de SEL sur Montélimar. Nous sommes toutes intéressées pour en mettre un en place. Nous trouvons que c'est une bonne idée. Avant d'aller vers la création d'un SEL local ou d'une association, Michèle suggère de se rapprocher de Valence où il existe déjà un groupe et de voir si on ne pourrait pas s'y associer. Ce que chacune consent.
Dès le lendemain contact est pris avec Vivantsel de Valence. Une réponse: cette ouverture venait d'être envisagée de leur coté et ils sont prêts à venir sur Montélimar pour présenter le fonctionnement du SEL après accord de leur comité. (Montélimar et Valence sont distants de plus de 40 km. Ensuite les participants locaux animent le SEL eux-mêmes. lls disposeraient néanmoins de la mise en commun du support technique. Une rencontre de présentation du fonctionnement du SEL est envisagée le mercredi 15 avril 2009 à 19 heures à Montélimar. Pour y participer, il est important de prévenir avant pour organiser l'espace, en téléphonant au 04 75 90 42 54 (laisser message pour qu'on vous rappelle sur un fixe-merci)
Voilà un autre aspect d'action concrète que PRELE a permi !
Soirée dynamique, peu de participantes, mais la qualité est toujours au rendez vous. Nous n'étions là que pour présenter les objectifs de PRELE, or, en une petite soirée nous avons déjà mis en route deux projets, celui d'Aurélia et celui du SEL.
Echange des coordonnées et nouveaux contacts prévus.
Prochains rendez vous:
-Présentation de Vivantsel et du fonctionnement du SEL le mercredi 15 avril à 19 h à Montélimar, 29 impasse Saint Pierre.
-Atelier Prele sur les projets existants le mardi 21 avril 2009 à La Bégude de Mazenc, à 17h30
-Présentation de Prele Provence - Invitation le mardi 12 mai 2009 de 18h à 20 h à Montélimar, 29 impasse Saint Pierre
Pour tous ces rendez vous et pour l'organisation, merci de prévenir si vous venez. Vous pouvez laisser un message au 04 75 90 42 54.
Les adresses et références partagées:
-Emission sur France Inter, tous les jours à 12h30 "Carnet de campagne" de Philippe Bertrand, description d'initiatives d'économie locale éthique sous forme de témoignages.
- Sur les expériences équitables qui fonctionnent, sur Bio'Mada et son action, ses partenaires: http://www.biomada.com www.minga.net ,
www.mimosa-asso.com , http://www.madagascar-environnement.com/
-Agribio Drôme à la Chambre d'Agriculture de Die, un service qui aide les porteurs à monter leur projet.
-La Foncière Terre de Liens: 10, rue Archinard - 26400 CREST Tél. 09 70 20 31 09 , fonciere@terredeliens.org
-La Nef
-La Banque de Crédit Coopératif
-L'école des Amanins, école des colibris, à Granes
-L'école d'agrobiologie de Pierre Rabhi à La Blachère en Ardèche, http:/:www.pierrerabhi.org/blog
-Les colibris, du mouvement pour la Terre et l'Humanisme,
www.colibris-lemouvement.org
-Lectures: Bachir Heni (sur les plantes sauvages) (demander à Faby)
-"L'âge de faire", journal www.lagedefaire.org. , email journal@lagedefaire.org
-Le micro crédit (exemple Adie: association pour le droit à l'activité économique) premier et principal opérateur de micro crédit en France. Créé sur le modèle de la Grameen Bank fondée au Bengladesh par Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006. Accompagnement aux projets. http://www.adie.org
-Le SEL de Valence http://www.vivantsel.org/public/fr/
Vous pouvez consulter le question/réponse du précédant PRELE local sur le blog et dans l'autre fichier communiqué.
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Extraits tirés des sites internet à propos des colibris et des Amanins:
- "Sur les Colibris
Colibris a pour objectif de donner de la visibilité aux alternatives qui proposent un autre mode de vie. Tout particulièrement, nous avons fait figurer sur la page d'accueil les logos des structures initiées, inspirées ou proches de Pierre Rabhi et qui sont à l'orginie de la création de Colibris.
Vous trouverez de nombreuses autres structures dans la rubrique près de chez vous .
Si vous portez vous-même des alternatives, des projets, qui s'inscrivent dans la démarche de Colibris, écrivez nous pour figurer sur le site et faire partie du réseau de Colibris.
Des acteurs près de chez vous
Face aux multiples crises qui viennent interpeller nos modes de vie, nous avons toujours le pouvoir de choisir le monde que nous désirons voir naître en orientant chacun de nos actes les plus quotidiens : nous nourrir, nous vêtir, nous déplacer, nous loger, éduquer nos enfants, nous informer, échanger…
Les circuits courts à taille humaine favorisent les relations et créent du lien social, permettant de mettre un visage sur celui qui produit les légumes qui nous nourrissent. Les produits voyagent moins et réduisent leurs empreintes écologiques.
L’objectif de ce portail d’acteurs est de nous aider à trouver près de chez nous les services qui répondent à nos besoins. Nous avons commencé le recensement par les têtes de réseaux nationaux et nous souhaitons maintenant votre collaboration : vous êtes les mieux placés pour nous guider à l’échelle locale. Chacun de nous peut compléter cet annuaire au service de tous !
Le Mouvement près de chez vous
Nous sommes à un carrefour de l’humanité et le colibri isolé se fatigue. Si chacun de nous peut heureusement agir individuellement, seule la force du collectif fera bras de levier et le défi réside dans le passage du « je » au « nous ».
Si nous voulons peser sur les orientations de notre société et donner du sens à cette aventure humaine, le changement s’opèrera par la mise en commun de nos énergies. Les groupes locaux sont moteurs d’alliances locales : pour favoriser l’éveil d’une force citoyenne et la mise en œuvre d’alternatives porteuses d’avenir, ils recherchent convergence et complémentarité au sein de réseaux.
Pour donner de l’efficacité à nos actions, prenons le temps de coopérer.
« Les fourmis ensemble peuvent soulever un éléphant. » Proverbe Burkinabe
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Les Amanins
Les Amanins, une équipe de 25 salariés partageant une expérience humaine et écologique en chemin, un espace d'échange et de transmission au cœur d'un espace préservé de 55ha entre Drôme provençale et les portes du Vercors
Coordonnées
Quartier les Rouins
26400 La Roche sur Grâne
Tel: 04 75 43 75 05
Email: info@lesamanins.com
Plus d'infos
Les Amanins, c’est: * Un écolieu préservé de 55 hectares comprenant champs, prés, landes, bois et rivières en limite de la Drôme provençale (à 35 km de Valence et 24 km de Montélimar) organisé autour d’une ferme agroécologique incluant la traction animale, * Un centre convivial d’accueil et d’hébergement pour vacances familiales, stages et séminaires, entièrement voué à l’écologie, d’une capacité de 300 à 400 personnes, * Une école différente où la pédagogie accordera une large place à l’éducation par les sens, à la connaissance de la terre, à la redécouverte et à la préservation des patrimoines nourriciers, à l’humanisme au quotidien, * Un site d’expérimentation et de démonstration agroécologique et de sauvegarde de la biodiversité, * Un espace de production agricole respectueux de l’environnement et garant d'une nourriture saine et de bonne santé, * Un espace d’échange, de formation et de transmission de savoirs et savoir-faire, * Un amphithéâtre de 450 places pour conférences, congrès, spectacles…etc, * Un projet solidaire dont les bénéfices seront affectés prioritairement à des programmes internationaux pour l’autonomie alimentaire des populations par l’agro-écologie."
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Sur les Systèmes d'Echanges Locaux
Participez à un système d’échange local
Echanger des cours de Maths contre des heures de repassage, ou des services de bricolage contre la garde d’animaux domestiques, sur le base d’ une monnaie virtuelle, tel est le principe des SEL, les Systèmes d’Echanges Locaux.
Véritable symbole d’une économie parallèle plus solidaire, les SEL forment désormais un réseau national très large.
Retrouvez de nombreuses informations concernant les SEL d’Ile de France et d’ailleurs sur le site collaboratif Intersel : http://intersel.apinc.org
Retrouvez également sur Internet, une communauté d’échanges, le JEU (Jardin d’Echange Universel), qui propose des dizaines d’offres et de demandes dans de nombreuses catégories :
http://www.jeu-internet.info/catalog/
http://www.vivantsel.org
VivantSEL 26000 VALENCE
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